Phase 2 et Journée mondiale de la lenteur 2021-2022: pourquoi il ne faut pas être pressé

Santé et psychologiePhase 2: quels changements, comment redémarrer

Si les années vingt rugissaient, les années vingt-vingt seront les années lentes. Vivre lentement est un geste d'amour pour nous-mêmes, les autres et la planète, il est temps de commencer notre changement ». C'est le mantra de l'Association L'art de vivre lentement, qui inspire la journée mondiale de la lenteur et qui depuis quatorze ans tente d'arrêter la précipitation qui anime nos journées pour nous ramener à une perception plus respectueuse du temps, en harmonie avec nous-mêmes et avec la nature. Mais cette année, le 9 mai est une édition spéciale sur laquelle nous devons réfléchir.

Phase 2 et l'art de la lenteur

Plus que jamais lors de la phase 2 tant citée, qui tente de nous sortir de l'enfermement qui nous a enfermés chez nous pendant deux mois, nous devons être patients, «scrupuleux et attentifs», des propos souvent cités par le Premier ministre Conte lors de conférences de presse et destinées aux Italiens, les invitant à respecter les règles, la distance sociale et l'utilisation de dispositifs de protection. Bref, ce n'est pas le moment d'être pressé de revenir à la normale, et dans un certain sens il faut cultiver l'art de la lenteur pour recommencer sans prendre trop de risques.

Parce que la hâte nous fait mal

La hâte est mauvaise pour le corps et l'esprit. Alors que la lenteur, quand il est possible de se le permettre, est une stratégie gagnante car, comme il l'explique Bruno Contigiani, fondateur de l'association Vivere con Lentezza, «comme cela arrive dans le trafic, si nous essayons d'accélérer, nous n'arrivons pas plus tôt mais nous rencontrons plus d'obstacles. Lorsque nous sommes stressés, une décision hâtive peut avoir des conséquences catastrophiques: et c'est une règle qui s'applique aussi bien aux individus qu'à la politique ou à la gestion d'entreprise ».

Le comptoir téléphonique pour discuter tranquillement

Une initiative dédiée à ceux qui ne veulent tout simplement pas savoir sur la hâte, et veulent discuter calmement, raconter une histoire ou l'écouter. C'est l'idée de Bruno Contigiani, fondateur de l'Association Vivere con Lentezza, qui met un numéro de téléphone à la disposition de tous dans ce but. «Ce ne sont pas des moments faciles pour tout le monde, alors Living with Slowness propose à ceux qui le souhaitent un mini comptoir téléphonique. Plusieurs fois, quelques mots et quelques minutes suffisent pour changer une mauvaise journée, transformer une inquiétude en sourire et découvrir un voisin virtuel. Peut-être serez-vous celui qui nous racontera une histoire, un souvenir, commentera un article de journal ou simplement échangera une salutation. Le numéro 379 1108231 est accessible à toutes les personnes qui souhaitent discuter en amitié: le matin de 10 à 11, l'après-midi de 16 à 17 ".
Info Service d'assistance téléphonique Association Vivere con Lentezza.

La lenteur est écologique et durable

Se permettre d'être lent, c'est «essayer de changer notre façon de vivre, de travailler et de penser l'économie tout en respectant nous-même, les autres et la planète que nous occupons», affirme-t-il. Bruno Contigiani, qui avec son association opère en Inde à travers des projets scolaires dans les bidonvilles de Jaipur, tandis qu'à Pavie et Plaisance, dans les prisons, avec des groupes de lecture avec d'autres voix et avec la production de périodiques écrits par des détenus.

Parce que la lenteur est révolutionnaire

"En Italie et dans de nombreuses régions du monde, nous continuons d'inviter les gens à ralentir, à comprendre où ils vont et où ils veulent aller", Poursuit Contigiani, rappelant quelques splendides «conquêtes de la lenteur», comme des villes qui choisissent 30 km / h dans leurs centres historiques ou «la High Line de New York, le parc le long du chemin de fer surélevé construit par le maire Bloomberg, qui a modernisé sa structure , la soustrayant à la spéculation immobilière et offrant aux citoyens une belle promenade ».

Respectez vos rythmes

Un vieil adage zen dit: quand vous avez faim, mangez, quand vous êtes fatigué, reposez-vous. Cela ne signifie pas se laisser aller à la paresse et rester toujours sur le canapé mais se laisser le temps et l'espace pour retrouver énergie et équilibre. Même si la voix intérieure de l'angoisse nous pousse toujours à faire un pas plus que nécessaire, lorsque nous sommes épuisés, il est inutile d'insister. Notre esprit ne paie pas et notre imagination créatrice nous abandonne. Mieux vaut s'arrêter et respecter cette fois rien que pour nous et recommencer avec la bonne énergie.

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