Coronavirus: la reine Elizabeth est en isolement forcé mais tous les membres de la famille royale n'obéissent pas

Familles royales

Ses chambres - comptées, par son choix, sur les doigts d'une main - sont ornées d'objets de famille, de canapés plutôt usés et de photos de tous ses petits-enfants. Mais bien qu'il aime vraiment son modeste appartement à l'intérieur du majestueux manoir de Windsor, Elizabeth a accepté à contrecœur d'aller à l'isolement pour une période indéterminée. Désormais, elle ne pourra rencontrer que ses conseillers les plus fiables et devra se contenter de communiquer virtuellement avec son mari Philip, enfermé depuis des mois sur le domaine de Sandringham dans le comté de Norfolk.

Le télétravail du souverain

Le travail pour elle se poursuit tous les jours, mais forcément à distance et avec un personnel réduit à l'essentiel. Pour lui tenir compagnie, il n'y a que son secrétaire particulier, le fidèle Sir Edward Young et une poignée de collaborateurs. Mais Mark Flanagan, le chef personnel de la reine, lui envoie le menu du jour tous les matins, selon sa coutume, demandant l'avis du souverain qui le lui renvoie avec les notes nécessaires.

Les discussions d'affaires du prince

Parmi les parents d'Elizabeth, on peut dire que la réaction à la crise des coronavirus varie. Edoardo et sa femme Sophie Wessex sont enfermés dans la résidence de Bagshot Park, dans le comté de Surrey, où ils ont depuis longtemps des bureaux qui fonctionnent normalement en conjonction avec ceux du palais de Buckingham à Londres. Le travail, ces dernières semaines, est cependant effectué à travers des conférences virtuelles et des discussions sur WhatsApp. Mais la comtesse continue d'accompagner ses enfants à l'école, Lady Louise et le vicomte James.

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L'adaptation de Cambridge

William et Kate font la navette entre la campagne d'Anmer Hall et Londres, où George et Charlotte vont à l'école. La duchesse a horrifié ses sujets ces derniers jours, lorsqu'elle a été vue dans un supermarché faire du shopping avec ses enfants, mais elle a promis d'éviter de sortir en public, au moins pour les prochaines semaines. Ces derniers jours, sa mère Carole Middleton lui a rendu visite: en fait, les préparatifs pour le prochain mariage de son frère James avec la française Alizée Thevenet.

Les nouvelles peurs de Béatrice

Béatrice d'York, contrainte d'éviter les vols hebdomadaires vers New York, travaille désormais virtuellement pour Afiniti, la société de technologie américaine dont elle est vice-présidente de la stratégie et des partenariats. Sa les mariages du 29 mai sont à risque. Elle espère toujours, mais les parents italiens du marié, Edoardo Mapelli Mozzi, et d'autres invités internationaux ne pourront peut-être pas se rendre à Londres pour la cérémonie. Et en attendant la décision de sa grand-mère pour un éventuel, énième report, la princesse d'York est pour l'instant enfermée dans les appartements du palais St James, mais elle s'entend souvent avec sa soeur Eugénie, qui vit dans le palais de Kensington tout proche et pour le moment est qu'elle a elle aussi été obligée de travailler de chez elle pour la galerie d'art Hauser & Wirth, dont elle a été directrice de 2021-2022.

La rébellion de Carlo et Anna

Leur exemple n'est pas suivi à la lettre par Anna et Charles d'Angleterre. La princesse, qui vit à Gatcombe Park, dans le Gloucestershire, continue de remplir ses engagements en tant que royale de travail et il n'a pas encore annulé les visites officielles qui remplissent son calendrier annuel. Mais ses conseillers ont réussi à la convaincre de garder ses distances avec tout le monde et d'éviter de se serrer la main. Ce que Carlo, en revanche, continue d'ignorer.

Le namaste de l'héritier du trône

Le prince de Galles a quitté Londres et sa résidence officielle à Clarence House pour se réfugier avec sa femme Camilla à Highgrove, leur résidence de campagne, avec un personnel minimal. Il a été contraint d'annuler un prochain voyage officiel à l'étranger mais il ne voulait pas savoir reporter divers engagements prévus ces jours-ci. Comme si cela ne suffisait pas, il oublie souvent l'ordre de ne pas dire au revoir en se serrant la main mais il s'améliore: quand il s'en souvient, vous saluez tout le monde avec un glorieux "namaste".

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