La reine Elizabeth est accusée d'avoir caché sa fortune

Familles royales

Les avocats de la reine Elizabeth y auraient pensé, comme révéler des documents restés jusqu'à présent fermés dans les archives nationales mais rendus publics par le journal britannique Guardian , dans les années soixante-dix, ils étaient les protagonistes d'une série de rencontres avec des ministres et des députés au nom du souverain. Le but était d'essayer de les amener à offrir au monarque un soutien suffisant pour changer la loi.

Les «manœuvres» secrètes de la reine Elizabeth

Les nouvelles mesures étaient désagréables pour le souverain car, si elles avaient été approuvées, elles auraient obligé les entreprises à révéler l'identité des actionnaires. Et la reine n'aurait pu garder secrète sa fortune privée, jugée, à l'époque d'austérité, décidément embarrassante. Pour ça Elizabeth, qui se soucie généralement de ne pas s'impliquer dans les affaires politiques, se serait senti obligé d'agir, en utilisant le consentement de la reine, une ancienne pratique gouvernementale qui nécessite l'approbation du monarque pour les lois qui pourraient potentiellement affecter ses pouvoirs ou ses finances personnelles.

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Elizabeth victorieuse

La loi en question, dénommée Companies Bill, avait été portée à l'attention de la reine alors qu'elle était encore à l'étude à l'automne 1973. Mais grâce à l'aide de ses avocats et de son allié Geoffrey Howe, alors ministre de l'industrie à Edward Le gouvernement de Heath, la souveraine réussit sa tentative et la loi fut changée, lui permettant ainsi d'envelopper ses affaires financières dans un niveau de secret toujours maintenu aujourd'hui.

Déni du palais de Buckingham

Les collaborateurs du souverain n'ont pas tardé à nier la nouvelle: à l'époque, c'était le parlement lui-même qui avait demandé le consentement de la reine. Et les monarchistes britanniques interviennent: Elizabeth préfère garder secrets ses investissements privés pour ne pas risquer d'influencer le marché. Mais les révélations du Guardian jettent le doute sur l'image construite en 69 ans de règne, à savoir celle de une reine toujours réticente à s'immiscer dans les affaires gouvernementales. Et en période de pandémie et de crise mondiale, le manque de clarté de ses affaires financières suscite inévitablement des soupçons.

La fortune de la reine Elizabeth

Avec un patrimoine personnel de "seulement" 400 millions d'euros, et propriétaire de vastes terres sur la majeure partie du territoire national et étranger (mis à part les possessions de la Couronne et les collections d'art, qu'il utilise mais qu'il ne possède pas, comme le domicile du palais de Buckingham), Elizabeth n'est certainement pas la Britannique la plus riche: dans le dernier classement du Sunday Times, qui répertorie annuellement les mille Britanniques les plus aisés, la reine - pourtant connue pour sa frugalité - n'est qu'à la 372e place, se positionnant entre un hôtelier et le gérant d'une société de transport.

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